La difficulté de décrocher un stage pour la génération Y

Bien que paraissant très facile, trouver un stage dans une entreprise continue d’être une corvée pour certaines catégories de personnes. C’est le cas des personnes appartenant à la génération dite Y. Cela peut, en effet, se justifier de plusieurs manières. Dans cet article, nous vous exposons quelques-unes desdites difficultés.

La génération Y : de quelle génération est-il question ?

Encore appelée GenY ou net génération, l’expression generation Y désigne une catégorie particulière de personnes. Il s’agit des hommes et femmes nés en début des années quatre-vingt ou encore des personnes nées depuis les années 1980 jusqu’à nos jours. C’est-à-dire des individus nés à une époque où le numérique ou les nouvelles technologies (les jeux vidéo, les télévisions, les réseaux sociaux, les ordinateurs, les téléphones intelligents…) sont en plein essor. En réalité, c’est la génération la plus ancrée dans la culture occidentale et celle la plus consommatrice des nouvelles technologies et des produits marketing. D’ailleurs une étude a révélé que ces hommes et femmes passent 64 % de leur temps sur les applications mobiles. Cette génération est aussi caractérisée par un attachement excessif aux relations amicales et familiales au détriment des études et du travail. Une étude a d’ailleurs prouvé qu’elle représente 75 % de la population active en 2025 et ainsi, définira la culture des entreprises.

Les stages en entreprise sont de moins en moins rémunérés

L’une des raisons qui justifient la difficulté pour les hommes et femmes de la génération Y de décrocher un stage est bien le fait que très peu d’entreprises rémunèrent les stages de nos jours. En réalité, nous sommes à une époque où la satisfaction des besoins fondamentaux est davantage difficile, où la vie est de plus en plus chère, mais où les chefs d’entreprise, pour diverses raisons, s’abstiennent de payer les stagiaires de leurs entreprises. De plus, les quelques entreprises qui payent leurs stagiaires font beaucoup, voire excessivement travailler ces derniers. Or, la génération Y est beaucoup plus tournée vers la facilité et les gains faciles, une génération qui veut gagner à tout prix l’argent. Par exemple, une étude a prouvé que 7 % uniquement des hommes et femmes de la génération Y travaille pour une société de Fortune 500, alors qu’elle représente la majorité parmi les start-up. Contrairement aux générations précédentes, cette génération ne conçoit plus passer son temps à servir bénévolement dans une quelconque entreprise. Ce qui, logiquement, crée un grand écart entre les taux nationaux de stagiaires d’il y a 30 ans et les taux nationaux de stagiaires que nous avons aujourd'hui.

Plusieurs entreprises ont des désirs en déphasage avec ceux de la génération Y

La plupart des hommes et femmes de la génération Y préfèrent faire leur stage ou travailler dans des entreprises ayant une marque d’employeur assez forte. En d’autres termes, ils préfèrent des entreprises qui sont à la fois présentes dans des associations, sur les réseaux sociaux et médias et dans le mécénat sportif. En réalité, cela constitue pour eux un gage de fierté. Ils souhaitent être recrutés dans des entreprises où l’atmosphère est agréable, où non seulement leurs collègues, mais aussi leurs patrons sont conviviaux et font preuve d’un management assez juste pour pouvoir rester épanouis et à l’abri de toute sorte de stress. Par ailleurs, ceux-ci, étant conscient de la dégradation de l’environnement, recherchent des entreprises où le respect de l’environnement et des objectifs du développement durable sont promus. Mais, malheureusement, de nombreuses entreprises, malgré leurs efforts n’arrivent pas encore ou tardent à atteindre ce niveau. D’autres d’entre elles, ne sont d’ailleurs pas prêtes à respecter ces divers critères. Ce qui constitue également une autre des difficultés qu’éprouve la génération Y à décrocher des stages.

Posts created 230

Articles similaires

Commencez à saisir votre recherche ci-dessus et pressez Entrée pour rechercher. ESC pour annuler.

Retour en haut